Il nous semble important de récuser un mot dans ce contexte : l’informel.
En étudiant le dictionnaire de langue française, on y définit l’informel comme « tout ce qui n’est pas organisé avec rigueur et tout ce qui ne suit pas des règles précises ». L’objectif d’insérer des jeunes dans un tel secteur est-il viable ?
Ainsi on pourrait parler de secteur non structuré à la place de secteur informel et l’objectif serait d’aider les organisations de ce secteur à mieux se structurer pour mieux assurer leur développement et leur pérennité.
L’insertion des jeunes sénégalais dans le monde du travail peut être analysée sous l’axe de la problématique de l’adéquation entre formation et emploi.
Les axes fondamentaux qu’il serait intéressant d’explorer sont :
Le champ de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes est très sensible. L’humilité doit cohabiter avec les stratégies volontaristes pour trouver des solutions innovatrices et pouvant déboucher sur des réalisations pérennes.
L’expérience a montré que même les pays développés sont passés par des expérimentations multiples avant de mettre en place une politique cohérente (et encore le chômage des jeunes y reste important) en matière d’insertion des jeunes dans le monde du travail.
Il convient donc de ne négliger aucune piste (insertion par l’économique, le social, l’associatif, le rôle des femmes…)
Il conviendra de faire jouer la règle du C Q F D
Une réflexion approfondie doit aussi s’orienter vers les jeunes notamment sur les cinq raisons fondamentales qui pourraient expliquer la réussite ou l’échec de leur démarche d’insertion : La motivation, la communication, la formation, l’organisation, le recrutement.
L’analyse des expériences au Sénégal (le rôle des ASC, des maisons de jeunes, des différents projets déjà initiés, Opération Maîtrisards, les GIE, etc.) est riche d’enseignements pour dégager des perspectives en terme d’insertion sociale et professionnelle des jeunes.